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En attendant des thérapies capables d’éliminer définitivement le virus du sida (VIH), un nombre grandissant de malades se pose la question «d’alléger» leur traitement pour diminuer les effets secondaires, tout en maintenant sous contrôle l’infection.

Témoin de l’intérêt pour la question, l’organisation récente d’un colloque sur «l’allégement thérapeutique» par le groupement associatif TRT-5, spécialiste des questions thérapeutiques sur le sida.

«C’est une thématique qui suscite beaucoup de questions et de fantasmes chez des patients qui souffrent d’effets indésirables», explique à l’AFP Jean-Pierre Fournier coordinateur de TRT-5.

Un bon nombre des 150 000 porteurs du VIH en France prennent depuis plus de 20 ans des cocktails de médicaments antirétroviraux et s’interrogent sur leurs effets à long terme.

Mais alléger son traitement «n’est pas une mince affaire», prévient M. Fournier mettant en garde contre des «allègements sauvages» que les malades feraient «seuls dans leur coin».

Les antirétroviraux sont capables de museler efficacement le VIH, jusqu’à le rendre indétectable dans le sang, mais pas de l’éliminer totalement. L’arrêt du traitement se traduit inéluctablement par un «rebond» de l’infection.

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