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Jean-Marc Bitoun, Président honoraire d’Actions Traitements et patient-expert sur notre ligne d’écoute, a été l’invité de Thomas Sotto dans l’Interview Vérité sur Europe 1 ce samedi 28 mars 2015.

Vivant avec le VIH depuis plus de 30 ans, il évoque la vie avec le virus, les traitements, les effets secondaires et les complications physiques sur le long terme.

Mis sous traitement depuis 1989, il explique notamment l’évolution progressive des traitements, qui ont permis de simplifier le quotidien des personnes infectées à VIH. Moins de comprimés, moins de prises, les traitements sont plus faciles à prendre et permettent de vivre presque normalement. En faisant baisser la charge virale, le risque de transmission du virus est quasi nul, laissant également la possibilité aux personnes vivant avec le VIH d’envisager d’avoir des enfants de manière naturelle.

Une étude réalisée par Sidaction – IFOP sur les 15-24 ans et le VIH, met en évidence une persistance de fausses croyances à la fois sur la transmission du virus et sur les modes de prévention. En effet, ils sont 15% à penser que le sida peut être transmis en embrassant une autre personne. Jean-Marc Bitoun témoigne d’une méconnaissance de la maladie et des traitements, qui peut être stigmatisant au quotidien pour les PVVIH et entraîner la prise de risques chez les jeunes. Alors qu’ils sont encore 23% à penser qu’il existe des médicaments qui permettent de guérir du sida, Jean-Marc Bitoun rappelle qu’on « ne guérit pas du sida, on en meurt encore ».

Bénévole et patient-expert sur notre ligne d’écoute, ouverte tous les jours entre lundi et vendredi de 15h à 18h, Jean-Marc Bitoun fait le point sur les thèmes abordés par de nombreux appelants : la relation médecin-patient, les effets secondaires et le vieillissement accéléré font partie des préoccupations de nombreuses personnes qui joignent les écoutants.

Un espoir de guérison est-il possible ? Alors que depuis quelques années on entend de plus en plus parler de « l’éradication » de la maladie, Jean-Marc Bitoun rappelle qu’il existe des pistes pour l’éradiquer et simplifier encore plus les traitements, mais qu’aucune guérison n’est possible dans l’immédiat. Il est donc essentiel de maintenir l’information sur l’épidémie, les traitements et les risques, et de soutenir la recherche scientifique en donnant pour le Sidaction.

Vous pouvez écouter l’émission en podcast sur le site d’Europe 1 en cliquant ici.

« Le sida pour en finir, il faut continuer ».

Alors que s’achèvent les trois journées de récolte de dons du Sidaction, l’heure est au bilan. Cette opération de levée de fonds pour la recherche et la prévention du sida a permis la collecte de 4,25 millions d’euros de promesses de dons contre cinq millions d’euros en 2014.

Les fonds collectés sont redistribués à 50% pour la recherche, encore aujourd’hui essentielle, et à 50% pour la prévention et l’aide aux malades en France et à l’international.

En 2014, ce sont 88 projets en recherche fondamentale, clinique et sociale, qui ont été soutenus, et 116 projets d’aide aux malades et de prévention ont été menés par 87 associations françaises aidées par Sidaction.

Il est encore temps de donner. Sidaction souligne qu’il est « encore possible de faire un don » jusqu’au 17 avril, en composant le 110, en se connectant sur www.sidaction.org ou par courrier à l’adresse suivante : Sidaction 228, rue du Faubourg Saint-Martin 75010 Paris