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Des chercheurs américains ont mis au point un produit anti-VIH (à ce stade, on ne peut pas encore parler de médicament) qui, expérimenté chez l’animal, s’est avéré efficace pendant plusieurs mois. Comme toujours, les recherches expérimentales, a fortiori lorsqu’elles en sont aux phases préliminaires, sont à manier avec prudence. Reste que si cette piste se trouvait confirmée, elle pourrait, dans quelques années, déboucher sur un traitement à effet prolongé du VIH.

Interrogé par l’AFP, le professeur Michael Farzan qui a dirigé l’étude (dont les résultats ont été publiés, mi février, dans la revue scientifique « Nature ») a expliqué : « Nous avons développé un inhibiteur très puissant et à large spectre » agissant sur le VIH-1, à savoir le principal type de virus du sida présent dans le monde. Cet inhibiteur est le résultat de plusieurs années de recherche, essentiellement réalisée par le Scripps Research Institute, un centre de recherche financé par l’Institut public de recherche américain sur les maladies infectieuses, le NIAID.

La suite de l’article est disponible sur le site Seronet.

Une enquête de Sida Info Service, intitulée « Vivre avec un traitement contre le VIH en 2014 », vient d’être publiée et met en avant les résultats d’un questionnaire diffusé auprès de 367 PVVIH sur les traitements ARV, et notamment la posologie et les effets indésirables. L’objectif était d’apporter des éléments d’information et de compréhension sur l’intégration du traitement dans la vie quotidienne, et d’évaluer la perception du traitement et mesurer les impacts des contraintes du traitement sur la vie quotidienne.

On y découvre notamment que si 97% des PVVIH depuis moins de 2 ans ont été mises sous traitement moins de un an après le diagnostic, et que les PVVIH mises sous traitement après 2000 étaient deux fois moins nombreuses à avoir eu une « perception négative » de leur mise sous traitement, plus de 4 sur 5 étaient néanmoins préoccupés par les effets indésirables éventuels (58% beaucoup, 26% assez) et les contraintes « multiples et cumulatives » des traitements (difficulté à gérer la prise de traitement, pas de soutien de la part de l’entourage, fatigue…)

L’enquête met ainsi en avant plusieurs points importants :

– Une nette amélioration des vécus du traitement mais des effets indésirables qui restent importants ;

– Une simplification du schéma posologique, si possible vers un comprimé par jour ;

– Une attention particulière envers les personnes débutant un traitement contre le VIH ;

– Les femmes : effets indésirables et vieillissement, un cumul des difficultés ;

– Vieillir… avec le traitement, avec le VIH, avec d’autres pathologies ;

– Prendre en compte les « vulnérabilités » dans le cadre d’une prise en charge plus globale

Vous pouvez retrouver l’intégralité de l’enquête sur le site de Sida Info Service.