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Témoignange : Je vis avec le VIH et j’ai fait le vaccin Covid-19.

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Source : Seronet

Alors que la campagne de vaccination Covid-19 peine toujours à décoller en France, certaines personnes hésitent encore à se faire vacciner. Les sociétés savantes assurent que la vaccination est sans danger pour les personnes vivant avec le VIH, mais elles ne font pas partie des publics prioritaires à la vaccination en France. Seronet a échangé avec Damien, 23 ans et séropositif depuis 2017, qui, par un concours de circonstances, a pu se faire vacciner contre la Covid-19 en avril 2021.

Pourquoi avez-vous décidé de faire le vaccin contre la Covid-19 ?

Damien : En novembre dernier, mon conjoint a eu une forme grave de la Covid-19. J’ai eu très peur de le perdre et cela m’a fait réaliser que tout le monde était concerné par ce virus. Les premiers mois, j’étais un peu en colère à cause de toutes les restrictions imposées par le gouvernement, mais quand la maladie vous tombe dessus vous comprenez mieux la gravité de ce virus. J’ai, moi aussi, contracté le Sars-CoV-2, mais je n’ai pas développé de forme sévère de la Covid-19. La deuxième raison, c’est qu’on entend de plus en plus parler de passeport sanitaire pour voyager et retrouver une vie normale. Le fait de me vacciner va aussi me permettre de revoir mes proches. J’espère pouvoir bientôt serrer ma mère dans mes bras, ce qui n’est pas arrivé depuis un an.

Aviez-vous des appréhensions particulières à faire ce vaccin en tant que personne vivant avec le VIH ?

J’en avais un peu oui, surtout à cause de la campagne de communication autour des vaccins que je trouve catastrophique et des informations en continu qui disent tout et son contraire. J’avais un peu peur d’éventuelles interactions entre le vaccin et ma trithérapie pour le VIH, mais j’ai contacté un journaliste de Seronet sur Twitter qui m’a envoyé des liens vers des informations fiables et rassurantes. J’ai quand même du mal à comprendre que les personnes séropositives ne soient pas considérées prioritaires dans la vaccination. Même si on a une charge virale indétectable, le VIH reste une pathologie grave.

=> Pour lire la suite de l’interview, se rendre sur : Seronet

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