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VIH dépistage tardif

VIH: Pas de réduction du risque de décès chez les personnes dépistées tardivement

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Source : VIH.ORG

Le dépistage tardif a encore un impact négatif sur la survie des personnes vivant avec le VIH, confirme une étude française présentée à la CROI, et ce, en dépit des avancées thérapeutiques. Le dépistage tardif reste élevé en France: entre 2002 et 2016, près de 29% des personnes se présentent à l’hôpital avec une infection avancée.

Une étude1 souligne une nouvelle fois l’importance du diagnostic précoce, pour diminuer le fardeau de l’infection à VIH et améliorer le pronostic vital des personnes nouvellement diagnostiquées. Sophie Grabar, médecin de santé publique à l’Inserm et à l’hôpital Saint-Antoine (AP-HP, Sorbonne université) est revenue lors d’un point presse de l’ANRS-MIE le 14 mars sur un travail présenté à la CROI 2024, qui explorait l’impact sur la mortalité d’une prise en charge tardive des personnes atteintes par le VIH entre 2002 et 2016 (.pdf du poster). Si des travaux ont déjà souligné l’impact délétère de la prise en charge tardive sur la survie des PvVIH cette nouvelle étude visait à évaluer l’impact des thérapeutiques, par exemple les inhibiteurs d’intégrase introduits en 2014.

Les chercheurs ont analysé les données de la cohorte hospitalière ANRS-CO4 (FHDH). Ont été incluses 64 400 personnes, nouvellement prises en charge pour une infection VIH-1 entre 2002 et 2016, et ayant bénéficié au moins d’un suivi avant le 31 décembre 2021. Parmi elles, 28,4% étaient prises en charge à un stade avancé, (- de 200 CD4 ou une pathologie classant-sida); 20% étaient à un stade intermédiaire (entre 200 et 350 CD4) et 51% à un stade précoce, défini par soit une primo-infection soit +350 CD4.

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