Source : seronet.info
Rassurant. On le savait déjà, les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) réagissent généralement bien aux vaccins anti-Covid-19, surtout si elles reçoivent des doses de rappel, ce qui réduit considérablement le risque de maladie grave et de décès. Pour le site américain Poz, la journaliste santé Liz Highleyman a compilé les dernières données de plusieurs études qui viennent confirmer, deux ans après le début des campagnes de vaccination, cette efficacité. Ces études concernent le suivi de personnes qui ont été vaccinées avec le vaccin ARN messager (ARNm) de Pfizer-BioNTech ou Moderna ou le vaccin de Johnson & Johnson.
Pour faire simple, chez les PVVIH dont le VIH est bien contrôlé (charge virale indétectable et CD4 supérieurs à 350/mm3), le taux d’anticorps anti Sars-CoV-2 et les réponses des lymphocytes T sont comparables à ceux des personnes séronégatives. Aujourd’hui, avec les données d’une année supplémentaire, les PVVIH peuvent être sûres que les vaccins anti-Covid, ainsi qu’une infection antérieure au Sars-CoV-2, offrent une bonne protection. Cependant, les personnes dont le VIH n’est pas contrôlé ou dont le nombre de CD4 est faible, ainsi que les personnes âgées et celles qui présentent des problèmes de santé sous-jacents, peuvent avoir des réponses immunitaires plus lentes, plus faibles ou moins durables. Dans l’ensemble, ces études rassurent sur le fait que la plupart des personnes vivant avec le VIH répondent bien aux vaccins anti-Covid, y compris celles qui ont déjà eu un faible taux de CD4 au nadir (chiffre indiquant la valeur minimale enregistrée des CD4).
Mais celles qui présentent une immunodépression persistante restent exposées au risque de faire une forme grave de Covid-19. Dans une des études, par exemple, les personnes dont le taux de CD4 était inférieur à 200/mm3 présentaient un risque de maladie grave plus de deux fois supérieur à celui des personnes dont le taux était de 500/mm3 ou plus.
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