Source : Le Quotidien du pharmacien
La Haute Autorité de santé (HAS) vient de mettre à jour ses recommandations sur les traitements des personnes vivant avec le VIH, organisant notamment des simplifications de posologies en cas de succès virologique, ou proposant des alternatives en cas d’échec. L’observance reste cependant le maître mot.
Les autorités de santé françaises ont pour objectif d’éliminer la transmission du VIH d’ici à 2030. « L’outil clé » est toujours un traitement antirétroviral (ARV), selon la Haute Autorité de santé (HAS) qui vient de mettre à jour ses recommandations pour les patients vivant avec le VIH, faisant une place aux formes LP.
Initiation : viser tout de suite l’observance
Comme auparavant, le traitement initial repose sur une combinaison de deux ou trois ARV (bithérapie ou trithérapie) pour VIH-1, trois ARV pour VIH-2. Or, rien que pour VIH-1, plus de 30 ARV appartenant à 9 classes différentes ont été autorisés en France. En pratique, contre le VIH-1 chronique et asymptomatique, les schémas préférentiels sont les associations suivantes :
– 2 inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse (INTI) + 1 inhibiteur de l’intégrase (INI) : abacavir/lamivudine/dolutégravir ou fumarate de ténofovir alafénamide/emtricitabine/bictégravir ;
– Ou 1 INTI + 1 INI : lamivudine/dolutégravir ;
– Ou 2 INTI + 1 inhibiteur non-nucléosidique de la transcriptase inverse (INNTI) : fumarate de ténofovir disoproxil/lamivudine/doravirine.
Pour le VIH-2, le choix d’un traitement est plus complexe, notamment en raison de la résistance naturelle du VIH-2 à plusieurs classes d’ARV.
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