Source : anrs.fr
Madame, Monsieur, Cher(e) collègue,
L’ANRS publie ce jour son rapport d’activité 2019 accessible dès à présent sur notre site web que je suis très heureux de pouvoir partager avec vous.
Aujourd’hui, nous mesurons combien la structuration en réseau de la recherche scientifique facilite la génération d’hypothèses, leur exploration et la production de nouvelles preuves, avec et pour les communautés. Ce principe fondateur de l’ANRS s’avère totalement d’actualité depuis que la pandémie de Covid19 balaye le monde et la France et il restera plus que jamais valable pour la recherche de l’après Covid19.
J’écrivais en février dernier, dans mon éditorial, « La fin du sida » ne se décrète pas, et l’heure n’est donc pas à l’inventaire. D’abord parce que la fin de cette pandémie VIH/Sida nécessitera encore des efforts soutenus notamment en matière de recherche fondamentale et translationnelle… ». On pourrait bien sûr dire aujourd’hui la même chose du Covid-19.
Il y a trois mois, j’écrivais, toujours en ouverture de notre rapport d’activité 2019, « Les nombreuses problématiques de santé mondiale actuelles constituent un enjeu de recherche à part entière pour la France ». J’entrevoyais que l’expertise de l’agence était une force potentielle pour les nouvelles recherches qui s’avéreraient ainsi nécessaires tant en France que dans les pays à ressources limitées. Trois mois plus tard, je peux témoigner du plein engagement de nos équipes dans la phase de recherche particulièrement intense que nous vivons sur le Covid19, problématique de santé mondiale s’il en est.
Souhaitons que les mois à venir nous permettent de poser les bases d’une structuration plus marquée encore de la recherche française sur les pathologies émergentes, garantissant sa performance scientifique et son utilité pour la santé publique en toutes circonstances.
Pr François Dabis
Directeur de l’ANRS