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Prep : « révolution sexuelle ».

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Source : Seronet

Un changement radical a eu lieu en cinq ans dans la prévention VIH des hommes gays et bisexuels en Australie. C’est ce que révèle une étude récente publiée dans la revue médicale AIDS nous apprend le site aidsmap.

Cette étude, menée par le professeur Martin Holt de l’Université de Nouvelle-Galles du Sud à Sydney (Australie) visait à connaître les modes de prévention des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) en Australie. Des questionnaires étaient disponibles en ligne et dans des lieux et événements communautaires identifiés gays. Au total, 32 048 personnes ont répondu à ces questionnaires sur une période de cinq ans (2014-2019). La moitié des répondants avaient entre 27 et 45 ans. La plupart des répondants s’identifiaient comme gays (90 %) ou bisexuels (7 %) et étaient nés en Australie (70 %). Ils étaient 82 % à se déclarer séronégatifs au VIH, 10 % séropositifs et 9 % ignoraient leur statut sérologique au moment de l’enquête. Le fait de répéter ces sondages sur une période de cinq années a permis de comparer les pratiques de prévention au fil du temps. À la question, avez-vous eu des relations sexuelles avec des partenaires occasionnels dans les six derniers mois, 18 % avaient répondu non en 2015 et 15 % en 2019. Concernant les outils de protection utilisés pendant ces rapports sexuels, l’usage systématique du préservatif a chuté passant de 45 % en 2014 à 23 % en 2019. En parallèle, l’utilisation de la Prep pour les pénétrations anales non protégées par un préservatif est passée de 0,7 % en 2014 à 31 % en 2019. Les personnes séropositives qui déclaraient pratiquer la pénétration anale non protégée par un préservatif, mais sous Tasp (charge virale indétectable) sont passées de 4,8 % en 2014 à 5,8 % en 2019.

=> Pour lire la suite de l’article, se rendre sur : Seronet

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