Le traitement antirétroviral recommandé pour le traitement anti-VIH de première ligne prend souvent la forme d’un traitement à pilule unique prise une fois par jour. La prise d’un petit nombre de pilules peut améliorer l’adhésion mais il y a moins d’options pour les traitements de deuxième ligne. De nombreuses personnes habituées aux traitements et ayant développé une résistance aux médicaments peuvent avoir besoin d’un inhibiteur de protéase, une classe de médicaments dont l’activité antivirale est puissante et durable et qui fait obstacle à la résistance.
L’étude EMERALD a évalué l’efficacité de la transition vers un traitement à comprimé unique, D/C/F/TAF, contenant l’inhibiteur de protéase darunavir (Prezista), le cobocostat en potentialisateur et les piliers du traitement, l’emtricitabine et l’alafénamide de ténofovir (TAF) des inhibiteurs nucléosidiques/nucléotidiques de la transcription inverse. Ce traitement a été comparé au traitement de maintenance contenant un inhibiteur de protéase potientialisé, de l’emtricitabine et l’ancienne formulation du ténofovir, le fumarate de ténofovir disoproxil (TDF).
L’étude a montré que 96% des personnes ayant changé de traitement ont maintenu une charge virale indétectable 24 semaines plus tard et il n’y a pas eu de différence en termes de rebonds viraux entre les personnes qui ont changé de traitement et celles qui ont continué de prendre leur traitement à plusieurs pilules.
Le comité scientifique de l’Agence européenne des médicaments a recommandé l’homologation de ce traitement à comprimé unique et il sera mis sur le marché au sein de l’Union Européenne sous le nom de Symtuza après l’approbation officielle de mise sur le marché par la Commission européenne plus tard cette année.
Sources : aidsmap.com