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Point épidémiologique : Découvertes de séropositivité VIH et de sida

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La surveillance des diagnostics d’infection par le VIH et de sida en France repose sur la déclaration obligatoire, coordonnée par Santé publique France (ex Institut de veille sanitaire), et sur la surveillance virologique, réalisée par le Centre national de référence du VIH. Le bilan ci-dessous est issu de l’ensemble des déclarations parvenues à Santé publique France au 31/12/2015.

Près de 6 000 personnes (IC95% : [5 538-6 312]) ont découvert leur séropositivité VIH en 2015, ce nombre est stable depuis 2011 (Fig.1).

Un tiers des découvertes de séropositivité en 2015 ont été diagnostiquées en ville et deux tiers à l’hôpital. La sérologie VIH était réalisée le plus souvent à l’initiative du médecin (pour trois-quarts des diagnostics en 2015) plutôt qu’à la demande du patient.

I ‐ Caractéristiques sociodémographiques

Parmi les personnes ayant découvert leur séropositivité en 2015, 30% étaient des femmes (proportion stable depuis 2012). La proportion de jeunes de moins de 25 ans était de 12% (proportion stable depuis 2003) et celle des seniors de 50 ans et plus, de 19% (proportion stable depuis 2012).

Le nombre de personnes déclarées comme transgenres était de 46 sur la période 2012- 2015 (données non corrigées1 ), dont 40 dans le sens homme vers femme. Ils étaient âgés de 17 à 72 ans (médiane de 34,5 ans) et nés pour la majorité d’entre eux en Amérique du sud, notamment au Brésil (30%) et au Pérou (20%).

La majorité (52%) des personnes ayant découvert leur séropositivité en 2015 étaient nées en France, 31% en Afrique subsaharienne, 8% sur le continent américain ou en Haïti, 4% en Europe en dehors de la France, et 5% dans une autre région du monde. Cette répartition n’a pas évolué sur les dernières années.

II ‐ Mode de contamination probable

Les rapports hétérosexuels restent le mode de contamination prépondérant des personnes diagnostiquées en 2015 (54%). Les contaminations par rapports sexuels entre hommes concernent 43% des découvertes en 2015 et l’usage de drogues injectables, 2% (Fig.2).

La diminution des découvertes de séropositivité VIH se poursuit chez les hétérosexuels sur les années récentes, aussi bien chez les hommes que chez les femmes, qu’ils soient nés en France ou à l’étranger. En revanche, le nombre de découvertes de séropositivité ne diminue toujours pas chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH), et se stabilise chez les usagers de drogues injectables (UDI).

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Sources : Santé publique France

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