Source : AIDES Remaides
L’OMS a déclenché mercredi 14 août son niveau d’alerte le plus élevé à la suite d’une résurgence du Mpox (anciennement Monkeypox ou variole du singe). L’alerte est venue du continent africain ; de la République démocratique du Congo (RDC) plus particulièrement. Il faut dire que l’épidémie de Mpox qui y sévit actuellement en raison d’une nouvelle souche (clade 1b) est meurtrière. La rédaction de Remaides fait le point sur la situation dans le monde et en France.
RDC : 548 morts des suites du Mpox depuis le début de l’année.
L’épidémie actuelle de Mpox en RDC a fait 548 morts depuis le début de l’année et touche désormais toutes les provinces de ce pays d’environ 100 millions d’habitants-es. Un rapport épidémiologique, publié mi-août et commenté par le ministre de la Santé Samuel-Roger Kamba, expliquait : « Notre pays a enregistré 15 664 cas potentiels et 548 décès depuis le début de l’année ». Au 3 août, l’agence de santé de l’Union africaine, Africa CDC (Centres de contrôle et de prévention des maladies du continent), avait recensé 455 décès et 14 479 infections dans 25 des 26 provinces du pays. « Les provinces du Sud-Kivu, Nord-Kivu, Tshopo (est), Équateur, Nord-Ubangi, Tshuapa, Mongala (nord) et Sankuru (centre) sont les plus affectées », a indiqué le ministre de la Santé. Le pays indique travailler sur « l’amélioration et le renforcement des protocoles et des dispositifs de surveillance aux points de contrôle et aux frontières » ; d’autant que des cas ont été repérés dans des pays voisins ou proches de la RDC comme le Kenya, le Burundi ou encore le Rwanda et l’Ouganda. Vingt-huit cas de Mpox dont un décès ont été recensés en Côte d’Ivoire, a appris l’AFP, mardi 20 août, auprès de l’Institut national de l’hygiène publique (INHP). « La situation n’est pas alarmante. On est au début d’une épidémie naissante. Il n’y a pas de flambée », a expliqué le docteur Daouda Coulibaly de l’INHP. Comme dans d’autres pays, la stratégie de réponse à l’épidémie se fonde sur une « surveillance renforcée ». « Il faut casser les chaînes de transmission, identifier les contacts des cas, les isoler et les suivre ». Selon l’AFP, les premiers cas identifiés, cette année, en Côte d’Ivoire concernaient le clade 2, « des analyses sont en cours » pour trouver l’origine des nouveaux cas.
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