source : ANSM
En collaboration avec le réseau national des centres de pharmacovigilance (CRPV), l’ANSM a mis en place une surveillance renforcée des effets indésirables liés à l’utilisation des médicaments chez les patients atteints du COVID-19, en particulier lorsqu’ils sont utilisés en dehors des essais cliniques.
Les CRPV de Dijon et de Nice assurent ce suivi dans le cadre de deux enquêtes de pharmacovigilance. Les données de ces enquêtes sont discutées de façon hebdomadaire au sein d’un comité spécifique de l’ANSM, afin d’identifier des signaux potentiels, d’envisager les mesures à prendre et d’alerter, le cas échéant, les professionnels de santé et les patients.
Dans un point d’information du 10 avril de l’ANSM, un premier bilan des effets indésirables des médicaments utilisés dans le traitement du COVID-19 a montré que les risques, notamment cardio-vasculaires associés à l’hydroxychloroquine seule ou en association (notamment avec l’azithromycine) sont bien présents et potentiellement augmentés chez les malades du COVID-19.