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Prévention VIH

Les Français et la prévention contre le VIH

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Source : harris interactive

Aujourd’hui, 6 Français sur 10 estiment que l’on ne parle pas assez du VIH. Plus globalement, plus de la moitié des Français estiment que l’on ne parle pas assez des différents sujets liés à la sexualité mentionnés, qu’il s’agisse des différentes IST, des troubles sexuels, du consentement ou encore des violences sexuelles. Notons néanmoins que les IST autres que le VIH (chlamydia, gonorrhée, syphilis, papillomavirus, etc.) apparaissent au premier rang des thèmes dont il faudrait parler davantage aux yeux des Français, devant le VIH lui-même. Quant à l’idée que l’on parlerait « trop » de ces différents sujets, elle apparaît aujourd’hui marginale (moins d’1 personne sur 10 pour la plupart des sujets). Les moins de 35 ans, et en particulier les femmes de cette tranche d’âge, ne montrent pas les mêmes préoccupations que leurs aînés, mettant d’abord l’accent sur les troubles sexuels avant les IST et le VIH. Enfin, on remarque que les hommes de moins de 35 sont plutôt en retrait sur l’ensemble de ces questions par rapport au reste de la population.

De prime abord, les Français se sentent bien informés sur le sujet du VIH (82%, dont 22% « très bien informés »). Une opinion relativement stable depuis 3 ans, et particulièrement forte chez les générations plus âgées. Néanmoins, dans le détail, les moyens de transmission du virus ne sont pas toujours bien identifiés. Les relations sexuelles non protégées avec pénétration et le contact du sang sont les situations perçues comme les plus à risque, devant la transmission à l’enfant pendant la gestation. Mais surtout, les Français font peu la différence entre les situations avec et sans traitement, comme si le traitement n’avait pas d’impact sur la transmission à leurs yeux. Et pour cause, ils connaissent encore assez mal la PrEP, puisque seuls 28% indiquent en avoir déjà entendu parler. Quant aux autres moyens de prévention possibles, ils identifient bien le préservatif (perçu comme le moyen de prévention le plus efficace derrière l’abstinence), mais voient peu les autres mesures évoquées (dépistage, traitement d’urgence post-exposition, PrEP) comme des moyens de se protéger. Néanmoins, lorsqu’ils considèrent ces différentes mesures comme des moyens de prévention, les Français se montrent conscients que celles-ci ne peuvent offrir une protection infaillible contre le virus. Même le préservatif est perçu comme un élément qui « protège mais pas à 100% » par une majorité (53%).

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