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Le dolutégravir en combinaison avec deux inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse (INTI) se révèle efficace

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Source : infovih.com

Le dolutégravir en combinaison avec deux inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse (INTI) se révèle efficace chez les patients naïfs d’inhibiteur d’intégrase mais présentant une résistance aux INTI.

Dans l’étude SAILING, à S48, l’efficacité virologique du dolutégravir (DTG) était supérieure à celle du raltégravir (RAL) chez des patients prétraités, naïfs d’INI, avec une résistance à au moins 2 classes d’antirétroviraux (4/354 [1%] vs 17/361 [5%]; –3,7%; 95% CI, –6,1 to – 1,2; p=0,003). Le traitement devait comporter au moins un ARV pleinement actif en plus de l’INI.

Celui-ci était choisi par rapport au génotype de résistance. Une analyse post-hoc (n = 715, DTG n= 354, RAL=361) a évalué l’efficacité dans des sous-groupes selon les ARV associés, les profils de résistance et les antécédents de traitement. En cas de traitement comprenant 2 inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse associés à l’INTI, l’échec virologique survenait dans 0% (0/32) des patients traités par DTG et dans 22% (7/32) des patients traités par le RAL (p = 0,005). En présence de deux INTI pleinement actifs, il n’y avait pas de différence entre les bras.

En présence d’un seul INTI pleinement actif, l’échec était présent chez 0% des patients (0/12) traités par le DTG et 30,8% des patients (4/13) traités par RAL (p = 0,045). Parmi les patients porteurs de virus avec des mutations aux analogues de la thymidine (TAM), la différence dans les échecs virologiques n’était pas significative entre les patients du groupe DTG 6,1% (10/164) et les patients du groupe RAL 10,2% (17/166) (p = 0,211), même en cas d’un seul INTI actif.

Chez les patients porteurs d’un virus avec la M184V et recevant du 3TC ou du FTC en plus du second INTI, il n’y a pas eut d’échec virologique (0/13) chez les patients traités par DTG par contre chez 4/12 (33%) des patients traités par RAL (p = 0,026). Parmi les patients recevant un inhibiteur de protéase (IP), un échec virologique était identifié chez 6% (18/300 des patients traités par DTG et chez 11,8% (36/305) des patients traités par RAL (p = 0,012).

Parmi les patients traités par DRV/r (DTG n= 130 ; RAL n= 145), l’échec survenait chez 6 patients (4,6%) et 12 (8,3%), respectivement, (p = 0,256). Cette sous-étude souligne l’absence ou le nombre significativement plus faible d’échecs virologiques avec le DTG par rapport au RAL, en lien avec la barrière génétique plus élevée du DTG : 1) chez les patients recevant 2 INTI  avec un seul INTI pleinement actif ; 2) chez les patients recevant 2 INTI  dont le 3TC/FTC avec une résistance  documentée au 3TC/FTC ; 3) mais la différence n’est pas significative chez les patients recevant un IP/r (DRV/r).

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