Source : Sciedev.net
[JOHANNESBOURG] Selon une étude menée dans cinq pays, la sécheresse provoquée par le changement climatique augmente le risque d’infection par le VIH parmi les femmes rurales d’Afrique subsaharienne en les poussant à se prostituer.
Dans la région Afrique, l’Organisation mondiale de la santé estime qu’environ 25,6 millions de personnes vivent avec le VIH, tandis qu’environ 380 000 personnes sont mortes de maladies liées au sida en 2022.
Des chercheurs de l’université de Bristol au Royaume-Uni estiment que la sécheresse et ses impacts sur la sécurité alimentaire et sur les moyens de subsistance poussent davantage de personnes à recourir au sexe transactionnel, augmentant ainsi le risque de transmission du VIH.
“Nous avons constaté que les femmes des zones rurales qui avaient été exposées à la sécheresse étaient plus susceptibles de contracter le VIH que celles qui n’avaient pas été exposées à la sécheresse”
Adam Trickey, université de Bristol
Les chercheurs ont rapproché les données sur la prévalence du VIH auprès de plus de 100 000 adultes interrogés au Lesotho, à Eswatini, en Zambie, en Tanzanie et en Ouganda entre 2014 et 2016 avec les régimes pluviométriques historiques.
Ils ont constaté que les femmes vivant dans des zones rurales frappées par la sécheresse avaient un risque plus élevé de contracter le VIH que leurs homologues vivant dans des régions non touchées ou en milieu urbain.
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