Source: jim.fr
Paris, le jeudi 29 décembre 2022 – Les associations de lutte contre le SIDA s’interrogent sur l’aspect éthique des recherches consistant à demander aux patients d’arrêter leur traitement antirétroviral.
L’époque où les relations entre les associations de lutte contre le VIH et les chercheurs étaient exécrables, les premiers accusant les seconds de ne pas en faire assez pour lutter contre la maladie, est depuis bien longtemps révolue. Désormais, militants et scientifiques travaillent main dans la main pour élaborer et diffuser des traitements contre le VIH. Les associations restent cependant attentives aux questions éthiques que peuvent soulever la recherche sur le SIDA, comme le montre le dernier article, en date du 16 décembre, du collectif TRT-5 CHV qui regroupe plusieurs associations de lutte contre le SIDA (Act Up-Paris, AIDES, Sida Info Services…).
Le collectif s’interroge cette fois sur la manière dont sont menés les essais dits d’interruptions analytiques de traitement (IAT). En effet, pour étudier l’efficacité d’un traitement expérimental dont le but serait de guérir totalement le patient en éliminant complètement le VIH de son organisme (recherche dite « HIV cure »), l’arrêt du traitement antirétroviral est indispensable. Il existe deux principales modalités de recherche avec IAT : le « time to rebound » où le traitement expérimental vise à retarder voire empêcher le rebond viral après arrêt du traitement antirétroviral, et le « rebond set point study » où le médicament expérimental vise à stimuler le système immunitaire dans le bus de contrôler le virus après le rebond viral qui suit l’arrêt du traitement antirétroviral.
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