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Portrait des infections sexuellement transmissibles et par le sang (IST) au Québec

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Source : INSPQ

Le présent portrait s’inscrit dans le cadre du Programme national de santé publique. Ce document s’adresse aux professionnels de la santé, aux associations, aux intervenants, aux groupes communautaires et aux individus engagés, de près ou de loin, dans la prévention des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS). Il vise à fournir de l’information et une réflexion sur l’émergence, l’ampleur ainsi que la progression de ces infections et de leurs déterminants afin d’orienter les interventions et la planification des ressources nécessaires en matière de lutte contre les ITSS.

Ce portrait fait état de la situation épidémiologique de l’infection à Chlamydia trachomatis, de l’infection gonococcique, de la syphilis, de la lymphogranulomatose vénérienne, de l’hépatite B, de l’hépatite C et de l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH).

Ces infections sont visées par la Loi sur la santé publique. L’infection à Chlamydia trachomatis, l’infection gonococcique, la syphilis, la lymphogranulomatose vénérienne, l’hépatite B et l’hépatite C, de même que l’infection par le VIH chez une personne qui a reçu ou donné du sang, des produits sanguins, organes ou tissus doivent être déclarées (maladies à déclaration obligatoire, MADO) au directeur de santé publique par les professionnels de la santé habilités à poser un diagnostic ou à évaluer l’état de santé d’une personne et par les directeurs des laboratoires de biologie médicale.

L’infection par le VIH fait l’objet d’une collecte de renseignements à des fins de surveillance continue de l’état de santé de la population.

La date d’entrée en vigueur de la déclaration obligatoire ou du programme de surveillance varie selon la maladie. Ainsi, l’infection à Chlamydia trachomatis est devenue une maladie à déclaration obligatoire (MADO) en 1990, mais c’est seulement depuis avril 2002 que tous les tests positifs de détection de l’infection par le VIH font l’objet d’une collecte de renseignements épidémiologiques auprès du professionnel de la santé qui a demandé le test.

Bien que le chancre mou et le granulome inguinal soient également visés par la Loi, ces maladies à déclaration obligatoire ne font pas l’objet de sections particulières. Les derniers cas au Québec ont été déclarés en 2007 pour le chancre mou et en 2004 pour le granulome inguinal.

Les données relatives à l’âge, au sexe, à la région de résidence et à la date d’épisode sont extraites du fichier des MADO tenu par le Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ), lui-même rattaché à l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ).

Des données complémentaires se rapportant aux facteurs d’exposition sont tirées des enquêtes épidémiologiques faites à la suite des déclarations ou des renseignements recueillis dans le cadre des programmes de surveillance. Par ailleurs, les données sur la prévalence de certaines ITSS et de certains comportements associés aux ITSS viennent d’études épidémiologiques menées auprès de groupes particuliers de la population.

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