« Dans les pays où la PrEP n’est pas encore accessible, on constate que des personnes utilisent déjà des traitements antirétroviraux en prophylaxie pré-exposition hors des essais, de façon ‘sauvage' ». L’enquête Flash PrEP a exploré cette question. Voici les résultats.
Dans les pays où la PrEP n’est pas accessible, on constate que des personnes utilisent déjà des traitements antirétroviraux (TARV) en prophylaxie pré-exposition hors des essais. Ces utilisateurs de PrEP orale dite « sauvage » obtiennent les TARV auprès des personnes séropositives de leur entourage, par des médecins (par le biais d’un traitement d’urgence – TPE) ou encore par des achats sur Internet. Les études portant sur l’intérêt et l’intention des personnes à utiliser une PrEP fournissent souvent des informations sur ces expériences de PrEP « sauvage » et l’ampleur de son utilisation. L’enquête Flash PrEP a, elle aussi, exploré cette question. 136 personnes (4,5 % de l’échantillon total) ont déclaré avoir eu recours à la PrEP « sauvage ». 3 000 personnes ont répondu à la question concernant l’utilisation de la PrEP sauvage. 4,5 % (soit 136 personnes) ont « utilisé au moins une fois dans leur vie, un traitement anti-VIH (d’un ami ou d’un partenaire par exemple) afin d’éviter une contamination par le VIH avant un rapport sexuel ».
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