SOURCE : What’s up Doc ?
Quatre lieux communautaires ont reçu des fonds de l’Etat pour intensifier la lutte contre le VIH et permettre de réduire la propagation du virus.
Non loin du Palais Longchamps à Marseille, se niche un local qui accueille celles et ceux qui souhaitent obtenir des réponses sur leur santé sexuelle. Un centre de santé sexuelle communautaire (CSSC), géré par l’association Aides qui se nomme Le Spot.
“Nous avons voulu ouvrir Le Spot pour que les hommes ayant des relations sexuelles avec les hommes (HSH), les personnes trans mais aussi les travailleuses du sexe (TDS) puissent trouver un espace de confidentialité et de non-jugement”, décrit Jean-Philippe, militant à Aides au Spot et à l’unité mobile. L’idée ? Renforcer l’accès à la prévention, au dépistage du VIH et des autres IST, mais aussi accompagner celles et ceux qui le souhaitent dans leurs parcours de soins.
Ici des médecins, des soignant·es, des militants mais aussi des personnes concernées se relaient pour offrir la meilleure prise en charge possible, sans jugement et avec bienveillance. “Nous nous occupons aussi de toutes les questions annexes, continue Jean-Philippe. Par exemple, nous pouvons aussi accompagner les démarches administratives.”
Quatre centres sélectionnés
Cette structure est l’une des quatre retenues par l’Etat pour une expérimentation. Afin de réduire l’incidence de la pandémie du VIH – sida, le ministère des Solidarités et de la Santé et la Caisse nationale d’Assurance maladie (CNAM) ont lancé en 2020 une expérimentation sur deux ans. Quatre centres de santé sexuelle communautaire ont donc été choisis en France. Le Checkpoint à Paris, géré par le Groupe SOS; le Centre santé sexualité, Le Griffon, à Lyon, géré par Virages santé; le Spot Longchamp à Marseille et le dernier à Montpellier, tous deux gérés par l’association Aides.
POUR LIRE LA FIN DE CET ARTICLE, RDV SUR LE SITE DE WHAT’S UP DOC