Source: vih.org
Avec les progrès réalisés dans la prise en charge du VIH ces dernières années, les décès liés au VIH sont en diminution constante. Grâce à l’efficacité des traitements ARV de plus en plus efficaces et initiés au plus près de la date de l’infection, cet objectif n’est plus irréaliste.
L’objectif «zéro décès du VIH en 2030» fait partie des stratégies internationales d’atteindre la «fin du sida en 2030» avec ceux de «zéro transmission» et «zéro discrimination». «Éliminer les morts évitables liées au VIH» fait donc partie des enjeux pour les Villes engagées contre le VIH dans le cadre de la Fast-Track Cities Initiative (FTCI). L’équipe londonienne de celle-ci s’est attaquée à définir une méthode et une classification pour identifier les décès d’aujourd’hui qui sont encore liés au VIH et ceux qui pourraient être prévenus par des interventions ou des prises en charge précoces aujourd’hui insuffisamment mises en œuvre. À travers cette nouvelle modélisation, présentée le 4 janvier 2023 dans The Lancet, les auteurs cherchent à fournir un outil applicable pour quantifier les morts évitables (qui peuvent être prévenues par des interventions existantes et recommandées), définir des actions correctrices aussi bien dans les pays du Nord, avec leur prise en charge complète, que dans des pays aux ressources limitées.
La notion de «morts évitables»
Les auteurs de l’article ont réalisé, après une large revue de la littérature, une classification qui a été soumise à un large panel international de 42 experts (aucun Français) cliniciens, professionnels de santé publique, chercheurs, institutionnels et représentants communautaires. Les causes sont classées en décès liés au VIH, possiblement liés au VIH, non liés au VIH ou de cause inconnue à travers un arbre décisionnel.
Article complet ici: vih.org