source : framat
Les acteurs de lutte contre le Vih-Sida se sont retrouvés ce jeudi 17 octobre 2019, au siège de l’Onusida pour évaluer l’impact de l’action communautaire dans l’accès aux soins des populations vivant avec le Vih et la réduction des barrières liées à leur épanouissement.
Cette rencontre au siège de l’Onusida organisée par la Coalition internationale pour la préparation au traitement (Itpc) a été l’occasion pour plusieurs organismes de lutte contre cette pandémie de féliciter l’initiative de la coalition et d’inscrire dans son programme d’action, les associations communautaires.
Pour Gail Steckley, gestionnaire de portefeuille au Fonds mondial, la surveillance communautaire et l’approche des observatoires restent une approche pertinente vu la contribution essentielle qu’elles offrent à l’équité, l’efficacité et surtout à l’impact. Ces observatoires donnent la possibilité de créer des liens de rétro interventions beaucoup plus courtes afin de résoudre rapidement les problèmes identifiés. Elle salue ce fort impact qu’ils ont en situant les bailleurs internationaux et les institutions sur l’évolution de la situation et évidemment les dispositions à prendre pour l’améliorer au mieux. C’est pourquoi elle souhaite qu’ils soient plus représentatifs mais surtout gérés par les communautés affectées.
Hélène Badini, Représentante-résidente d’Onusida, a rappelé que la surveillance communautaire des systèmes de santé augmente la redevabilité du gouvernement et de tous les acteurs, et facilite les plaidoyers qui peuvent améliorer le traitement du Vih tant au niveau des populations clés et vulnérables. Elle salue l’Itpc pour le travail abattu, entre autres, la collecte de données sur la disponibilité, l’accessibilité et la qualité de service ainsi que les questions de stigmatisation et de rupture de stocks. Un fait très important parce qu’en dépit des progrès enregistrés, les défis demeurent pour que l’objectif des trois 90 soit atteint.
« En fin 2018 en Afrique de l’Ouest et du Centre, 64% des 5 millions de personnes vivant avec le Vih-Sida connaissaient leur statut sérologique », a-t-elle fait savoir. Avant d’indiquer que même si ce taux est élevé que celui de l’année précédente (59%), encore « 1,3 million de personnes ne savent pas qu’elles vivent avec le Vih-Sida ». Onusida salue la synergie d’action de la société civile de la région Afrique de l’ouest et de toutes les autres structures qui répondent efficacement et durablement aux objectifs visés.
Heureux des résultats enregistrés par l’Itpc, Yapo Akpess Bernard, directeur de cabinet adjoint du ministre de l’Economie et des Finances, s’est félicité des performances de l’Itpc qui a été élevé au grade 2 par le Fonds mondial. Ce, grâce à l’efficacité avec laquelle cette organisation a traité les questions liées à l’accessibilité des soins des populations clés. Pour lui, l’organisation de cette journée traduit la volonté des acteurs à mettre en place les mécanismes en vue de réduire les obstacles auxquels sont exposées les populations vulnérables en matière de soins et services liés au Vih.
Cela implique l’accès au financement. Et c’est la raison pour laquelle les acteurs financiers et l’Etat de Côte d’Ivoire, accompagnés par ceux d’Onusida ont un rôle de pourvoyeur de ressources à jouer. Pour qu’à terme, 90% des personnes vivant avec le Vih connaissent leur statut sérologique, 90% aient accès au traitement. Il a, pour ce faire, rassuré les partenaires sur la mise à disposition de fonds nécessaires à la réussite des objectifs par l’Etat de Côte d’Ivoire.
Amélioration de la prise en charge du Vih/Sida : L’action des associations communautaires saluée au siège de l’Onusida
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