Source : VIH.org
A l’occasion de la journée de lutte contre le sida, Santé publique France a présenté des données actualisées sur les infections sexuellement transmissible (IST) en France. On observe une stabilisation du nombre de cas de syphilis, mais le nombre d’infections à gonocoque continue d’augmenter.
Ces données nous parviennent grâce à différents systèmes de surveillance auxquels participent biologistes et cliniciens, de façon obligatoire ou volontaire, et sur des enquêtes menées auprès de populations spécifiques.
Le dépistage régulier des IST , couplé à celui du VIH , est indispensable dans le cadre d’une approche globale de santé sexuelle. La surveillance de la fréquence, de la morbidité et les risques de complications liés au IST, ainsi que de l’apparition de résistances éventuelles aux traitements, permet d’oeuvrer à l’interruption de la transmission des IST.
Ces chiffres ont été présentés en même temps que les chiffres de découvertes du VIH de 2016. Notons que le niveau de co-infections par le VIH chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes ( HSH ) diagnostiqués pour une LGV (76% en 2016), une syphilis(36%) ou une gonococcie (19%) reste élevé. Ce qui suggére une non-utilisation du préservatif chez les HSH séropositifs, une non-utilisation confirmée par les études comportementales depuis plusieurs années.