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CANCER ET VIH : FAIRE FACE À UNE SITUATION PRÉOCCUPANTE

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Responsable de plus d’un tiers des décès, le cancer est devenu la première cause de mortalité des personnes séropositives.

DE PLUS GRANDS RISQUES POUR LES PERSONNES SÉROPOSITIVES

L’espérance de vie des personnes séropositives est aujourd’hui presque semblable à celle de la population générale. Dès lors, elles se trouvent confrontées aux maladies liées au vieillissement, et c’est avec un système immunitaire affaibli par le virus qu’elles doivent les affronter. En effet, même lorsque leur traitement pour le VIH est efficace (charge virale indétectable, bon taux de CD4), l’organisme reste moins bien armé pour lutter contre les infections, notamment celles pouvant provoquer un cancer. Une personne séropositive présente ainsi un risque de développer un cancer 2 à 3 fois plus élevé que la population générale*.

Quels sont les principaux cancers auxquels les personnes séropositives sont exposées ?

Les personnes séropositives sont atteintes de manière plus fréquente par les cancers d’origine infectieuse :

  • Sarcome de Kaposi (virus de l’herpès)
  • Maladie de Hodgkin (virus d’Epstein-Barr)
  • Cancer du foie (virus de l’hépatite B ou C)

Cancers anaux et du col de l’utérus (papillomavirus)

La prévalence du cancer du poumon est également forte et le risque accru. Ce sont ces cancers qui doivent faire l’objet d’une attention particulière en termes de prévention des risques chez les personnes vivant avec le VIH.

Parce que leur organisme est plus fragile, les patients infectés par le VIH sont atteint par les cancers de manière précoce et agressive. Si bien que le cancer est aujourd’hui responsable de plus d’un tiers des décès des personnes séropositives.

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Il est donc nécessaire d’intensifier la prévention des cancers auprès des personnes vivant avec le VIH. Le dépistage est crucial : les équipes de recherche ont besoin de moyens pour pouvoir proposer de nouveaux référentiels, afin de dépister de manière plus précoce les cancers les plus fréquents chez les personnes séropositives. Pour l’heure, la seule différence de recommandation concerne le dépistage du cancer du col de l’utérus, conseillé tous les ans aux femmes vivant avec le VIH au lieu de tous les trois ans.
En matière de prévention, certains services hospitaliers et associations mettent également en place des programmes spécifiques. L’association GAPS CPS, soutenue par Sidaction, propose par exemple une aide au sevrage tabagique pour prévenir le cancer du poumon, particulièrement meurtrier.

Source : Sidaction

Aller plus loin :

S’inscrire au colloque « HIV & Your Body : Cancer et VIH, état des lieux et prévention »

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