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Suivi en ville du VIH, peut mieux faire
Avec l’apparition des trithérapies, l’infection à VIH s’est progressivement muée en maladie chronique : une évolution qui donne toute sa place à médecine de ville comme une alternative pertinente à la prise en charge hospitalière. Cette transition, recommandée par la HAS Pour améliorer l’accès aux soins des personnes vivant avec le VIH, soulève néanmoins de nombreuses difficultés, tant pour les médecins que pour les patients.
Source : Transversal Sidaction
Depuis les années 2010, la prise en charge des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) en médecine de ville est un sujet de plus en plus discuté en France. Dès 2013, la Haute Autorité de Santé (HAS) recommandait d’impliquer davantage les médecins généralistes dans le suivi des patients, en coordination avec les spécialistes hospitaliers. En 2018, le rapport du Groupe d’experts réaffirmait cette nécessité, tandis que la HAS publiait un guide pour accompagner les médecins généralistes dans cette prise en charge partagée.
Depuis le 1er juin 2021, tous les médecins peuvent également prescrire la prophylaxie pré-exposition (PrEP) en primo-prescription, et, ces dernières années, les consultations partagées entre infectiologues et médecins de ville se sont progressivement développées.
Dans ce contexte, le suivi en médecine de ville semble une évolution logique. Pourtant, la prise en charge des personnes vivant avec le VIH reste largement concentrée à l’hôpital. Le manque de formation spécialisée des médecins généralistes, les contraintes réglementaires, la coordination difficile entre l’hôpital et les soins de ville, ainsi que l’accès aux soins parfois problématique, sont autant d’obstacles qui freinent son développement en ville.
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