Source: univadis.fr
Pourquoi est-ce important ?
L’incidence des pathologies inflammatoires chroniques, telles que les maladies inflammatoires chroniques des intestins (MICI) et le syndrome métabolique, a augmenté parallèlement à l’augmentation de la consommation de produits transformés. Ce constat a favorisé la recherche de liens éventuels entre les deux. La classification NOVA catégorise les aliments en 4 groupes en fonction de leur degré de transformation, du groupe 1 (aliments pas ou peu transformés) au groupe 4 (aliments ultra-transformés par procédés physiques, chimiques ou biologiques, utilisant des procédés d’hydrogénation, d’hydrolyse, d’extrusion, …).
Les aliments ultra-transformés contiennent par ailleurs des additifs tels que des maltodextrines, des huiles hydrogénées, des amidons modifiés, des agents aromatisants, des colorants, des émulsifiants,… Certains produits présentés comme sains (galettes de légumes substituts de viande, produits dits minceur, ….) sont des aliments ultra-transformés contenant de nombreux additifs alimentaires. Les auteurs de cette revue soulignent que « sur les 220.522 produits ultra-transformés mentionnés par la banque de données française datant de 2020, 21% avaient un Nutri-Score bon selon le système mis en place en mars 2017 par les autorités de santé françaises ».
Une étude menée en 2016 a montré que les aliments ultra-transformés pourraient contribuer jusqu’à 31,1% des apports quotidiens en calories en France, 56,8% au Royaume-Uni et 57,9% aux États-Unis.
Jusqu’à présent 48 études prospectives auraient exploré l’association entre la consommation de produits ultra-transformés et la santé. Les plus grandes études prospectives sur le sujet s’appuient sur la cohorte française NutriNet-Santé et la cohorte espagnole SUN.
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