Source : L’avenir
Le géant pharmaceutique Johnson & Johnson a indiqué mardi que la première étude d’efficacité de son essai clinique humain, en phase 2, montrait que le schéma expérimental de vaccination contre le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) n’offrait pas une protection suffisante contre le sida.
Cette étude d’efficacité à grande échelle, appelée aussi «Imbokodo», a commencé en 2017 et s’est terminée en 2020. Quelque 2.600 femmes issues de cinq pays d’Afrique subsaharienne ont participé à cet essai.
Sur base de ces résultats, l’étude Imbokodo ne se poursuivra pas, a indiqué Johnson & Johnson. En revanche, l’étude de phase 3 Mosaico, qui teste l’innocuité et l’efficacité d’une composition différente du schéma vaccinal contre le VIH chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les personnes transgenres, se poursuivra, a indiqué l’entreprise.
À l’heure actuelle, il n’existe toujours pas de vaccin contre le VIH – le virus provoquant le sida – qui permette de combattre l’infection avant que la maladie ne s’installe.