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Stribild® : désormais indiqué chez l’adolescent

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Source : UNIVADIS

Jusqu’ici indiqué uniquement chez l’adulte, Stribild® est désormais également indiqué pour le traitement de l’infection par le VIH-1 chez les adolescents âgés de 12 à moins de 18 ans, pesant au moins 35 kg, infectés par une souche de VIH-1 dépourvue de mutation connue pour être associée à une résistance à un des trois agents antirétroviraux contenus dans Stribild®, et ayant présenté des toxicités qui empêchent l’utilisation d’autres traitements qui ne contiennent pas de fumarate de ténofovir disoproxil (TDF).

Stribild® se présente sous forme de comprimés pelliculés contenant chacun :

  • 150 mg d’elvitégravir,
  • 150 mg de cobicistat,
  • 200 mg d’emtricitabine,
  • 245 mg de ténofovir disoproxil, correspondant à 300 mg de fumarate de ténofovir disoproxil ou 136 mg de ténofovir.

L’elvitégravir est un inhibiteur de transfert de brin de l’intégrase (INSTI, integrase strand transfer inhibitor) du VIH-1. L’intégrase est une enzyme codée par le VIH-1 nécessaire à la réplication virale. L’inhibition de l’intégrase empêche l’ADN du VIH-1 de s’intégrer dans l’ADN du génome hôte, bloquant ainsi la formation du provirus du VIH-1 et la propagation de l’infection virale.

Le cobicistat est un inhibiteur sélectif de la sous-famille du CYP3A des cytochromes P450. L’inhibition par le cobicistat du métabolisme médié par le CYP3A augmente l’exposition systémique aux substrats du CYP3A, comme l’elvitégravir, dont la biodisponibilité est limitée et la demi-vie écourtée en raison de leur métabolisme CYP3A-dépendant.

L’emtricitabine est un analogue nucléosidique de la cytidine.

Le fumarate de ténofovir disoproxil est converti in vivo en ténofovir, un analogue nucléosidique monophosphate (nucléotide) de l’adénosine monophosphate.

L’emtricitabine et le ténofovir sont tous deux dotés d’une activité spécifique sur le virus de l’immunodéficience humaine (VIH-1 et VIH-2) et sur le virus de l’hépatite B. Ils sont phosphorylés par des enzymes cellulaires pour former respectivement l’emtricitabine triphosphate et le ténofovir diphosphate qui inhibent de façon compétitive la transcriptase inverse du VIH-1, aboutissant à l’arrêt de l’élongation de la chaîne d’ADN.

F. Le Brun

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