source : seronet
Le Conseil d’administration du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a approuvé (9 avril) un nouveau dispositif de riposte destiné à aider les pays à lutter contre le Covid-19 et à atténuer son impact sur les programmes de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme et sur les systèmes de santé, doublant ainsi les fonds disponibles, qui s’élèvent désormais à un milliard de dollars, indique un communiqué. Concrètement, le dispositif de riposte au Covid-19 autorise un financement à hauteur de 500 millions de dollars, qui vient s’ajouter aux 500 millions sous forme d’assouplissements des subventions annoncés par le Fonds mondial le 4 mars et déjà mis en œuvre par 54 pays. « Il est absolument crucial d’agir rapidement, à la fois pour protéger la population aujourd’hui et pour maintenir les programmes vitaux de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme », a expliqué Peter Sands, directeur exécutif du Fonds mondial. « Nous sommes confrontés à un défi monumental, face auquel nous devons travailler ensemble comme jamais auparavant. C’est non seulement la stratégie la plus juste, mais également la plus judicieuse. Nous devons unir nos forces pour mener cette bataille. » Plusieurs membres du Conseil d’administration ont souligné l’importance de lever les obstacles liés aux droits humains et au genre en matière de soins de santé et du rôle des communautés, ces deux facteurs étant essentiels pour une riposte efficace. Tout comme le VIH, la tuberculose et le paludisme, le Covid-19 frappera de manière disproportionnée les plus démunis-es, les plus marginalisés-es et les plus vulnérables.