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Le Conseil National du Sida et des hépatites virales : la France doit accroître sa contribution au Fonds mondial contre le sida

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Source : LeFigaro.fr

La France doit accroître sa contribution au Fonds mondial qui finance la lutte contre le VIH, a estimé aujourd’hui le Conseil National du Sida (CNS), parmi «quatre recommandations aux pouvoirs publics» avant le G7 santé prévu la semaine prochaine à Paris. Alors que les progrès de la lutte contre le sida «marquent le pas», le gouvernement doit «favoriser la hausse des ressources du Fonds mondial en élevant la contribution française et en suscitant de nouveaux financements», estime l’organe consultatif officiel.

La France accueillera le 10 octobre, à Lyon, la conférence triennale de reconstitution des fonds de cette organisation internationale consacrée au combat contre le sida, la tuberculose et le paludisme. La ministre de la Santé Agnès Buzyn a estimé en février que l’objectif du Fonds de récolter 14 milliards de dollars pour la période 2020-2022 contre 12,2 milliards lors de la précédente réunion des donateurs représentait «un défi». En contrepartie de l’augmentation de sa contribution, la France doit «obtenir du Fonds mondial des précisions sur son argumentaire d’investissement», ajoute le Conseil national du sida et des hépatites virales dans son avis.

Le Fonds devrait par exemple préciser les ressources allouées à chacun des axes de sa stratégie, pour «mieux appréhender» l’impact de ses actions, estime le CNS.

Troisième recommandation adressée par le CNS : la France doit «obtenir des engagements d’évolution du Fonds mondial».

Parmi les évolutions suggérées, le CNS juge que le Fonds mondial devrait «favoriser une approche plus transversale, intégrée et coordonnée» et envisager «un élargissement souple et modulable de son périmètre» à d’autres maladies.

Enfin, pour «renforcer son positionnement» dans le domaine de la santé mondiale, la France doit également «davantage affirmer ses priorités» en matière de lutte contre le VIH lors des prochains rendez-vous internationaux sur le sujet, suggère-t-il. Elle doit notamment pousser pour une meilleure coordination des politiques des différents pays, en particulier au niveau européen. La France, qui a pris la présidence tournante du G7 en avril, accueillera les 16 et 17 mai une réunion des ministres de la Santé de ce «Club des Sept», qui se penchera sur les inégalités d’accès aux soins et l’efficacité des systèmes de santé, mais aussi sur l’objectif d’éliminer d’ici 2030 les pandémies de sida, de tuberculose et de paludisme.

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