Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Quand la vie ne s’arrête pas au VIH, l’association Tempo accompagne des personnes séropositives

PARTAGER SUR :
Source: Ledauphine.com

Depuis 1994, l’association Tempo , grenobloise, accompagne des personnes séropositives pour améliorer leur bien-être et rompre avec l’isolement.

Dans un immeuble discret du quartier Exposition-Bajatière, les membres de l’association Tempo s’activent dès leur rentrée des courses. Tous les vendredis, hommes et femmes préparent le déjeuner ensemble, généralement à base de fruits et légumes qu’ils ont récoltés eux-mêmes chez un agriculteur meylanais. Nettoyage de salade et décorticage des crevettes : ce qui s’apparente à un simple repas n’est autre qu’un atelier thérapeutique. Et rien ne laisse à penser que ses participants sont, pour la plupart, séropositifs.

« Pour les gens, il était impensable de manger un gâteau préparé par une personne atteinte du VIH il y a encore quelques années, assure Iris Arnulf, psychologue et coordinatrice de l’association. On a beaucoup avancé sur les traitements mais pas sur les mentalités. » Des stéréotypes qui ont la vie dure puisqu’ils conduisent, encore aujourd’hui, à un rejet des personnes atteintes par le virus.

Des activités pour rompre avec l’isolement

Créé en 1994, l’association s’est donnée pour objectif d’accueillir toute personne vivant avec le VIH, le Sida ou des Hépatites « pour récréer du lien et retrouver ou maintenir une estime de soi positive », explique la psychologue. Un accompagnement global que Tempo propose à travers différents ateliers comme, ce vendredi, l’élaboration d’un repas équilibré sous les conseils de Myriam Alexis, diététicienne nutritionniste. « L’idée c’est de créer des plats à moindre coût et très faciles à réaliser chez eux », explique Myriam, en chapeautant le travail des uns et des autres. Une alimentation saine « qui contribue aussi à diminuer certains effets secondaires de leur traitement médical », ajoute Iris Arnulf.

PARTAGER SUR :