« Une étude confirme l’intérêt de démarrer le plus tôt possible une multithérapie après une contamination par le VIH. Plus ce délai est court, plus le réservoir viral est faible à court, à moyen et à long terme, ce qui engage un « meilleur pronostic pour le patient ». C’est ce qu’explique l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) dans un communiqué publié fin mars 2015.
Les médecins le disent et le répètent, plus un traitement antirétroviral contre l’infection par le VIH est précoce, plus il est bénéfique, rappelle l’Inserm (…) Les auteurs viennent de confirmer que plus la mise en œuvre du traitement est rapide après l’infection, y compris dans la fenêtre de trois mois suivant la primo-infection, plus le réservoir viral mesuré dans les CD4 est faible, à court, moyen et long terme.
« La multithérapie antirétrovirale empêche efficacement la réplication du virus, mais elle ne permet pas de déloger le virus des cellules hôtes du système immunitaire. En effet, le VIH persiste dans l’organisme, intégré dans l’ADN de certaines cellules. Il peut se maintenir ainsi sous forme latente pendant des années, notamment dans les lymphocytes T CD4, puis se remettre à proliférer, par exemple lors d’une interruption de traitement », rappelle le docteur Laurence Meyer, co-auteure de ces travaux, dans le communiqué de l’Inserm. Et la chercheuse de préciser : ‘La taille de ce réservoir viral est corrélée au risque de complications et au pronostic de la maladie : il est donc important de la réduire au minimum’. »
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