Source : franceguyane.fr
La Guyane est le département de France le plus exposé. Une situation encore très compliquée : le sida contamine encore beaucoup en Guyane, département le plus touché de France pour 100 000 habitants avec une moyenne de 6,6 personnes atteintes en 2017.
C’est un chiffre en baisse mais qui reste très élevé. En ce week-end du Sidaction, de nombreuses opérations de sensibilisation sont menées. Les associations Aides, dans l’Ouest guyanais ou Entr’Aides sur l’île de Cayenne, sont à la pointe en matière dépistage des populations à risque. Un important travail est aussi mené à Maripasoula. Agnès Nawang, la présidente d’Aides le rappelle : « L’objectif est de dépister le sida le plus tôt possible. »
Dépistage et prévention
« Nous faisons des actions avec ou sans dépistages de Saint-Laurent à Grand-Santi et à Maripasoula, confirme-t-elle. On reste le département le plus touché par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH). L’objectif est de dépister le plus tôt possible. Aujourd’hui, quelqu’un qui est dépisté VIH positif, s’il est détecté très rapidement, n’est plus détectable et n’est donc plus contaminant. C’est comme ça qu’on peut contenir le virus. Nous avons des préservatifs masculins et féminins. Nous en avons à disposition et nous en donnons aussi sur les stands de distributions. Nous ne prescrivons pas la Prep (prophylaxie pré-exposition ou pre-exposure prohylaxis en anglais), une stratégie de prévention du VIH, mais nous en faisons la campagne et l’accompagnement. Et on oriente les personnes demandeuses vers les sites qui la prescrivent : à l’hôpital de Saint-Laurent, le Chog, car il faut beaucoup d’analyses avant la mise en place. Toute la semaine, nous organisons des actions, des dépistages à Saint-Laurent et dans les quartiers, ainsi qu’à Grand-Santi et à Maripasoula. »